Les groupes de gilles et de fantaisie ont retrouvé les pavés pour les soumonces en batterie, et les Arlequins ont fêté leurs 20 ans samedi soir.
D’accord, pour les automobilistes voulant se rendre dans le centre-ville de Nivelles samedi après-midi ou en soirée, il fallait parfois être un peu créatif pour arriver à destination en évitant les signaleurs et les groupes de gilles bloquant la circulation simultanément dans plusieurs rues. Mais les participants aux soumonces en batterie, qui ont dansé durant des heures en sabots de bois sur les pavés et les trottoirs, ont parfois bien galéré aussi sur la neige tassée et la glace accumulée ces derniers jours.
En début d’après-midi, ces premières soumonces de l’année ont en tout cas été lancées sous un joli soleil et pour ceux qui douteraient encore que les gilles parviennent à chasser l’hiver, il suffira de comparer la température de ce lundi matin à celle qui régnait encore vendredi à la même heure... Il faut dire que les participants à ces soumonces n’ont pas ménagé leurs efforts, et qu’il y avait déjà beaucoup d’ambiance dans les rues de Nivelles ce samedi, où on entendait de très loin résonner les grosses caisses et battre les tambours.
Comment les reconnaître ?
Dans quinze jours, tous seront de retour mais cette fois déguisés, et il sera sans doute plus difficile pour les spectateurs de distinguer les différentes sociétés entre elles. Samedi, les soumonces en batterie se faisant traditionnellement en sarrau, les habitués pouvaient le faire en connaissant quelques astuces.
Le plus facile sans doute, ce sont les gilles de l’Argayon, et leur casquette à pompon, ou les Gilles de l’an 2000 qui portent le nom de leur société sur leur couvre-chef. Les casquettes des gilles de l’Espontôle, elles, sont aux couleurs des habits des gilles tandis que les Paysannes nivelloises sont coiffées de casquettes blanches.
Vincent FIFI
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